Do these sportswear brands look familiar to you?

  

The Logo maybe? Or maybe even the name?

Maybe there is a reason….

Creative China….

Sylvie

Yang Liu

March 10, 2011

J’adore!

Nous avons eu la joie d’admirer les posters de Yang Liu intitulés “When East Meets West” ce week-end. Cette artiste chinoise est basée à Berlin et a donc un bon apperçu de la culture occidentale ainsi que de l’Asie.

Ces posters en sont son interprétation, et je dois dire, on ne pourrait mieux expliquer les différences culturelles! En bleu l’Occident, en rouge l’Orient.

Face aux problèmes – Dealing with problems…

Mode de vie – Lifestyle

Opinion

Contacts

Sylvie

Fête du Roi en Belgique

November 15, 2010

Je suis quasiment certain que peu de gens en Belgique se rendent compte qu’aujourd’hui c’est la fête du roi. Ici en Thaïlande, l’événement a été marque par un speech de notre ambassadeur suivi de l’hymne national belge, le tout diffusé en prime time sur la chaine de radio anglophone de Bangkok. N’est ce pas surprenant qu’il faut habiter en Thaïlande pour entendre l’hymne national belge ?

Christophe

Incredible India

November 11, 2010

Il y a un diction thaï qui dit:

“Si tu vois un serpent et un Indien s’approcher, tue d’abord  l’Indien.”

 

Sylvie

Thailand Open

October 3, 2010

 Le Rolland Garos de Thaïlande…hum hum…enfin presque.

Néanmoins, notre Olivier Rochus national et Rafaël Nadal étaient là! On a eu le plaisir d’assister à trois match.

Lors du premier nous étions très fiers d’être belges alors qu’Olivier Rochus a battu Juan Martin Del Potro (gagnat de l’US Open l’année passée) alors qu’il fait à peu près la moitié de sa taille.

Puis nous avons vu les demi-finales où Nadal s’est fait écraser par Guillermo Garcia-Lopez, un de ses compatriotes. On ne pouvait pas mieux espérer, car assister à un match où Nadal gagne c’est quand même pas très original.  

 

Le public thaïlandais est également très chaud et aussi tendu que les joueurs. Il y avait une très bonne ambiance! Je pense par contre que Nadal, qui s’était finalement présenté après 3 années où il avait annulé sa participation, ne reviendra plus….

Sylvie

Country branding

September 24, 2010

Amazing Thailand

Malaysia, truly Asia

Incredible India

What about Belgium?

Bangkok biking

September 22, 2010

Tous les matins en sortant de chez nous, on rencontre des touristes qui découvrent Bangkok en visite organisée à vélo. Comme les voitures ne font nullement attention aux cyclistes, cela nous paraissait un moyen de locomotion un peu dangereux pour cette mégapole mais on s’est assez vite rendu compte que Bangkok regorge de petites rues remplies de trésors et que ces touristes passaient qu’une fraction de leur visite guidée sur des grandes routes dangereuses. On était donc convaincu qu’un jour nous aussi on ferait un tour à vélo dans Bangkok.

Un couple d’amis a concrètement lancée l’idée et s’est informé des possibilités.

Nous sommes donc partis ce dimanche matin à 9h pour découvrir la jungle dans Bangkok.

En partant de Sukhumvit (une artère majeure Bangkok), nous avons parcouru les petites rues autour du marché de Khlong Toei, marche populaire de Bangkok.

Manger, boire et jouer…

Ces dames jouent au casino 🙂 (aggrandissez cette photo, elle vaut de l’or!)

Ils vivent au bord de l’autoroute et c’est franchement pas le grand luxe mais comme toujours, ils ont le sourire

Souvent on appercoit des coqs dans des paniers (pour pas qu’ils s’échappent)  mais c’est la premiere fois que je voyais un combat de coqs en Thailande.

Si vous aussi vous avez une vieille baignoire…

Ensuite nous avons pris le bateau proche du port de Bangkok pour traverser la rivière.

Incroyable de voir la différence entre les deux côtés de la rive. D’un cote plein de voitures, d’énormes tours et une activité 24h/24h & 7jours/7 et de l’autre cote une paix royale, des plantations de cocotiers, de petites cabanes en bois et une mobylette qui passe de temps à autre…

Une super balade à vélo que l’on recommandera très fortement à nos futurs visiteurs…
A+,
Christophe

Elections à Bangkok

September 21, 2010

Combien d’hommes politiques font campagne en décapotable en Belgique?

Typiquement Thaïlandais : on mange et on boit à toute heure de la journée

Pour finir, voici ci-dessus la photo la plus “Thai”

Récemment une de mes collègues Thaïs a donné naissance à une petite file. Sylvie et moi sommes passes chez eux pour les féliciter et pour rencontrer leur nouvelle source de bonheur. Lors de la discussion qui suivit, ils nous on fait part de leur souhait d’avoir deux enfants et voulant faire plaisir à leurs parents qui souhaitent avoir un petit-fils, ils feront appel à un docteur pour le prochain. Il est en effet tout à fait légal en Thaïlande de faire de la fertilisation in vitro et de choisir le sexe de l’enfant.

Assez choquant pour nous mais tout à fait normal pour eux, c’est ce que l’on appelle une belle différence culturelle.

Christophe

Muay Thai

August 28, 2010

Muay Thai ou la boxe thaïlandaise est un art martial extrêmement populaire en Thaïlande. Vivant proche d’un des plus importants stades de boxe de Thaïlande, je m’étais dit qu’un jour j’irais voir un combat. Un voisin d’une collègue est un expat français qui a eu plusieurs métiers dans le passé, dont celui d’entraîneur de champions de boxe ici en Thaïlande. Lorsqu’il a propose de l’accompagner à une soirée de combat « gala », je n’ai pas hésité et je n’ai pas eu tort. Sans lui, je n’aurais pas compris grand-chose aux règles du jeu, je n’aurais pas eu un accès privilégié aux boxeurs et j’aurais raté pas mal de choses.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, parlons un peu du trajet de ces jeunes boxeurs qui arrivent à Bangkok. Les enfants commencent vers l’age de 5-6 ans à s’entrainer et à participer à leurs premiers combats. Les meilleurs évoluent dans leurs provinces et ont accès aux meilleures écoles de la province. Ils sont nourris, blanchis et entrainés. L’école investit dans les petits en espérant en faire des champions et de récuperer de l’argent une fois qu’ils commenceront à gagner des combats important qui eux ont lieu dans les capitales provinciales et ensuite s’ils sont vraiment bons, les boxeurs seront envoyés à Bangkok où les meilleurs se rencontrent. Un boxeur est donc redevable à son école et son entraîneur. De temps à autre, un boxeur se fait acheter par une école concurrente et le prix va principalement à son ancienne école. Vous l’avez compris, la majorité de l’argent va à l’école et l’entraîneur et le boxeur gardent la plus petite partie. Seuls les réels champions arriveront à négocier une portion plus grande du gâteau…

La boxe est également un moyen de progression sociale. Dans le nord du pays, les salaires tournent autour de 100-150 EUR par mois. Les quelques champions de boxes gagnent autour de 2500 EUR par mois et vous imaginez donc la pression familiale sur les jeunes prometteurs. La famille les pousse à fond tant dans l’entraînement que dans les combats et il n’est pas difficile à s’imaginer que des fois la raison ne domine pas, poussant le jeune à l’extrême.

Je voudrais terminer cette introduction par une anecdote qui m’a marqué. Le français qui nous accompagnait à dans le temps été en province pour détecter des jeunes prometteurs. Il a assisté à une scène ou un jeune de 12 ans venait de perdre un match alors qu’il s’était vraiment bien battu. Le village et la famille avait parié sur leur poulain…il avait perdu et a dû payer sa defaite par des coups, des giffles et des enguellades. Vous n’aurez donc aucun mal à imaginer que le boxeur qui arrive à Bangkok a connu une vie très dure et a un moral d’acier. De plus pour chaque boxeur qui arrive jusqu’à Bangkok, il y en a plusieurs qui n’ont pas réussi à arriver jusque là, soit parce qu’ils n’étaient pas assez bon, soit parce qu’ils n’ont pas supporté la pression soit parce qu’ils sont blessés. La soirée de « gala » était justement au profit des victimes de la boxe thai qui ont des blessures à vie…

Entrons maintenant dans le vif du sujet.

Les règles du jeux

Pour simplifier les choses, le match se déroule en cinq rounds de trois minutes. Le gagnant est celui qui marque le plus de points ou celui qui met l’autre K.O. En terme de points, un coup de genoux vaut plus qu’un coup de pieds qui lui-même vaut plus de points qu’un coup de points. Typiquement, les deux premiers rounds sont pour se tâter un peu, pour voir quelle tactique adopter. Le troisième et quatrième round sont très intenses en combat et souvent le cinquième est plus calme car la partie qui se sait perdante fera comprendre à l’autre qu’elle accepte sa défaite et ne cherche plus vraiment à se battre.

 L’ambiance

Les combattants arrivent sur le ring de boxe vêtus de ruban porte bonheur autour du bras et d’une coiffure sacrée.  Ils sont enduits d’une première crème qui chauffe les muscles et d’une seconde plus luisante afin d’assurer que les coups « glissent » et ne déchirent pas la peau. Avant le début du match, chacun salue les 4 piliers du ring et effectue un rituel propre à son école de boxe. C’est un mélange de prière et de danse. Commence alors le combat et les paris. Comme expliqué avant, les deux premiers rounds sont pour se découvrir un peu mais c’est également l’opportunité pour les gens dans la salle de se former une opinion sur qui a le plus de chance de gagner…et de faire ses paris. Pour comprendre l’enjeu, il faut savoir que beaucoup de personnes misent entre 100-250 euros sur la soirée, soit l’équivalent de la moitié à l’entièreté d’un salaire mensuel d’un chauffeur de taxi. Les enjeux sont donc importants. S’en suivent les rounds 3 et 4 où la salle est réellement déchainée. En effet, les parieurs encouragent leur boxeur et à chaque coup qu’il apporte à l’adversaire ils crient un bon coup. Comme tout le monde n’a pas parié sur le même boxeur, chaque coup est suivit d’un cri d’encouragement. Comme la bière coule à flot et que les meilleurs matchs se jouent vers la fin, l’ambiance va croissante.

J’ai passé une super soirée grâce à l’ambiance qu’il y avait dans la salle et grâce aux explications que j’ai reçues. Je suis sorti de là en me disant que l’homme n’avait finalement pas tellement évolué depuis les romains… « panem et circenses ».

A+,

Christophe

Recycling

June 22, 2010

 

Does recycle mean anything to Thai? It does to some…..Maybe….OK, let’s say that sorting trash is not their favorite. At least they do not bother separating glass from paper from plastic from…. Shocking? Not that much, because they don’t really need to.
Here is the thing: when the dustmen come to collect the garbage they start sorting the trash in the back of the truck by hand. They end up bags full of plastics, glass etc. they then sell for a little pocket money to industries who can reuse it. This is the only way for them to compensate their low salary.

Of course they take like 3 hours to do just one street, but which “high-So” Thai would like to spend 2 minutes of his precious time doing these kind of things every day when “low-so” thai can do it in only 3 hours a week?

Efficiency? Effi…what?

Ecology? Eco…what?

Sylvie

Lundi matin nous sommes retournés au bureau! Et je m’attendais à voir encore pas mal de dégats des semaines dernières, mais les militaires et plusieurs volontaires ont retroussé leurs manches ce week-end pour nettoyer le tout à la grosse pelle (voir pelleteuse).

Ne restaient plus que quelques sac de sables oubliés et puis quelques traces sur les bâtiments avoisinants. Enfin c’est ce que je pensais, car aujourd’hui, je me suis un peu balladée dans le bureau et j’ai vu des techniciens qui, semblait-il, venaient réparer les vitres.

Effectivement, quand je me suis approchée, voilà ce que j’ai pu y découvrir.  

Alors merci aux bons conseils des ambassades et des RHs de nos 2 bureaux respectifs, et surtout merci aux militaires d’avoir bloqué les routes ces jours-là!

Sylvie

Le ronronnement des hélicpotères armés,

Les coups de fusil rythmés,

Les coups de fils des paniqués,

L’odeur des pneus brûlés,

Le valse des ambulanciers,

La chaleur du mois de mai,

Mais quel mélange parfait,

Pour un travail depuis la maison… bien fait!

 

Sylvie

Beaucoup d’entre vous ont vu les images à la télévision ces derniers jours et de plus en plus de gens nous demandent comment ça va.

Tout d’abord Sylvie et moi tenons à vous remercier pour ces pensées et nous ne vous cachons pas que ces marques d’amitiés et de sympathies sont réconfortantes en ces temps incertains.

(source: BBC news – http://news.bbc.co.uk/2/hi/asia-pacific/8686921.stm – modifié par Sylvie)

Une image dit plus que mille mots et ce que vous voyez à la télévision est ce qui se déroule à quelques centaines de mètres de chez nous. Nous ne voyons pas tout mais entendons de temps à autre plusieurs tirs de balles. Chaque habitant de Bangkok aura un autre récit dépendant d’où il habite.

Ci-dessous le récit de comment nous vivons les choses.

Vendredi

La situation était tendue les derniers jours et Sylvie a reçu un sms disant que le bureau serait fermé et moi j’ai reçu un sms disant que le bureau serait ouvert mais qu’on pouvait travailler depuis chez nous.
Tant Sylvie que moi avons reçu plusieurs messages en ce sens au cours des dernières semaines et à chaque fois il s’agissait d’une fausse alerte donc comme d’habitude on partait du principe que vendredi serait un jour comme les autres. Sylvie a été travailler chez une collègue et moi je suis donc parti au bureau où je me retrouvais avec 10 autres expats qui pensaient exactement comme moi.
Seulement voilà, vendredi n’était pas “comme d’hab”.
Vers 10h du matin, un camion citerne militaire a été attaqué par les rouges en face de notre bâtiment. Peu après, l’armée s’est déployée dans le centre et le cœur du conflit s’est agrandi et incluait également la tour de mon bureau. Des centaines de militaires armées jusqu’aux dents autour de ma tour, quasiment plus de voiture en rue, des malheureux passants abandonnant leur voiture en pleine rue et cherchant vite refuge dans les bâtiments avoisinants, des véhicules militaires roulant à toute allure a travers la ville, des coups de feux multiples, gaz lacrymogène, feux de pneus,… et soyons sincère un léger sentiment de panique. On s’est tous demandé « Pourquoi suis-je venu au boulot aujourd’hui ? Comment vais-je rentrer chez moi ? » tout en entendant les tirs de feux à quelques dizaines de mètres en dessous de nous. La route derrière le bâtiment n’était pas encore infestée de militaires et c’était une bonne solution de sortie…enfin c est ce que l’on nous disait… Fallait-il quitter maintenant et risquer la balle perdue ou attendre que cela se calme ? Est-ce que cela allait se calmer ?
Le management a ensuite décidé que l’on devait évacuer le bâtiment au plus vite et rentrer chez nous. Bien que je n’étais pas chaud de quitter le bâtiment alors qu’à 30-40 mètres les militaires tiraient, je me suis exécuté. Inutile de dire que la petite rue de derrière (et les petites rues perpendiculaires) était bondée de voitures mais ce qui m’a fort marqué c’est que les Thaïs sont restés altruistes. Beaucoup se sont portés volontaires pour régler la circulation afin que tout le monde puisse rentrer au plus vite chez soi.
J’ai immédiatement appelé Sylvie pour qu’elle rentre chez. Elle se trouvait dans une perpendiculaire de la zone de conflit et a dû enjamber un mototaxi pour se faufiler entre les centaines de voitures qui fuyaient également. Nous nous sommes donnés rendez-vous au supermarché (au coin de la rue) pour faire des provisions supplémentaires d’eau et de nourriture.

Samedi

Nous sommes principalement restés chez nous (à l’exception d’un resto samedi soir qui était dans le sens opposés du centre chaud, pour y retrouver les Siau). En rentrant de là on a compris qu’il ne valait mieux pas réitérer ce genre d’escapade, car rentrer chez nous devenait risqué.

Dimanche

Repas sur notre terrasse dehors pour essayer d’oublier que l’on ne peut sortir de chez nous. Un fond de coups de feux ne nous aide pas à nous changer les idées ni à nous déstresser. Le gouvernement parle de couvre feux. Comment sera-t-il implémenté ? Que pourra-t-on encore faire ? Pour combien de temps serait-il d’application ? Beaucoup de questions… Des hélicoptères survolent notre appartement. Les coups de feu continuent… Que s’est-il passé ? Combien de temps est-ce que cela va durer ? Quelles sont les solutions possibles ? Un quartier non loin d’ici est déclaré « life firing zone ». Quiconque se situant dans un périmètre réduit peut être abattu sans raison par les militaires car tout être étant à l’extérieur dans cette life firing zone est un présumé terroriste. Pourquoi utilisent-ils le terme terroriste ?

Lundi

Finalement il n’y aura pas de couvre feux. Certains collègues qui vivent encore plus près du bureau (qui est à 1.000 mètres à vol d’oiseau d’ici) sont évacues et relogés ailleurs en ville dans un hôtel. Le gouvernement annonce un ultimatum. Les rouges ont jusque 15h pour sortir de la zone de conflit et rentrer chez eux, après ça…tout est possible (life firing zone? Massacre des rouges? Qui sait comment ca va se passer dans « amazing Thailand »). On appelle quelques collègues qui habitent proche d’ici et on échange des opinions. Faut-il rester ici ou partir ? Sylvie reçoit un message du boulot lui rappelant qu’il ne s’agit pas de congé, qu’on doit travailler depuis chez soi et qu’il faut se préparer à faire des heures sups’ pour rattraper le temps perdu une fois les choses revenues à la normale… Entre sécurité et bonus de fin d’année, il semblerait que certaines personnes ont vite fait leur choix.
Mon management nous dit que les rouges se rapprochent de notre rue mais qu’il faut rester chez nous et préparer une valise au cas où il faut évacuer immédiatement. La valise est prête. Tout en travaillant de chez soi, les questions s’accumulent…OK on est en sécurité chez nous mais comment évacuerait-on si les rouges venaient jusque dans nos rues ? Quid si le pays s’embrase ? J’entends encore quelques coups de feux et on attend 15h…que va-t-il se passer à 15h ? La tension monte… rien…ce sera pour cette nuit apparemment car le gouvernement a lancé des messages depuis des avions invitant les rouges à se disperser avant ce soir. Je reçois un mail urgent de Bruxelles me demandant quel est l’impact de cette crise politique sur le financement de nos projets en Thaïlande. En lisant le mail, j’ai envie de casser la gueule du type qui m’envoie le mail car tout ce qu’il veut savoir c’est l’impact sur le financement des projets de notre filiale ici…je lui rappelle qu’il n’y a pas que de l’EBITDA et du financement de filiale en Thaïlande et lui rappelle qu’accessoirement il y a des employés du groupe qui vivent dans des situations difficiles…

Pour le moment ça va même si la situation est très tendue.

On espère que ca ira vite mieux mais l’on n’exclut plus rien…

Gros bisous Sylvie et Christophe

red light

April 29, 2010

Photos du jour au pied de mon immeuble de bureau.

 Rama 6 Surveille les manifestants du haut de son pied d’estale.

“Stop Corruption, dissolve parliament”

“Not terrorist, not violent. Only peaceful and democracy.”

Images que vous avez sûrement vues à la télé récemment…

Sylvie

Les rois de la copie…

September 14, 2009

La Thaïlande a, je pense, en vente plus de copies que d’originaux. Bien sûr les sacs de grandes marques, les montres, les appareils photos, les téléphones portables, les PCs, les DVDs, les CDs, les polos, les ceintures, mais aussi les produits de beauté (attention aux allergies cutanées!), parfums et autres produits de marque.
Evidemment ces copies se vendent dans la rue, dans les marchés de nuit, ou de jour, mais également dans des grands magasins. On trouve des tours entières de petits magasins vendant ce genre de produits. Les magasins ont l’air tout à fait normaux, ont l’air légaux.
Le sont-ils? Le Thaïlandais moyen ne se pose en tous les cas pas trop la question. Les marchands, oui. Il parraitrait que nombreux d’entre eux ont des informateurs au sein de la police pour être informé des razzias qu’opère la police….une fois par an. Une fois par an, quand par exemple les Etats-Unis s’énervent du manque de représailles à l’encontre du marché de la contrefaçon de la part du gouvernement thaï. Ce dernier organise alors en grande pompe une razzia dans les quartiers les plus réputés et ne se garde pas de prévenir la presse qui en fait la une de ses journaux. Beau coup de pub qui calme les pays créateurs pendant…un an?
Les Thaïlandais et les nombreux touristes continuent une heure à peine après leur shopping éffrêné.

Nous avons en bas de notre immeuble de bureaux un marché dans le genre où mes collègues vont se réaprovisionner au moins une fois par semaine. Comme la plupart de leurs compatriotes ils sont shopaholic et le font à hauteur de leurs moyens. La question ne se pose donc même pas d’acheter des originaux. Et ce n’est pas non plus par snobisme que les filles par exemple vont s’acheter un faux Longchamps ou un Polo Ralph Lauren, comme on pourrait le faire chez nous. Ce n’est pas une question de marque, c’est juste un beau sac qu’on vend en bas de chez nous et à très bon prix…
Une collègue s’étonnera aussi fortement que j’ai un ordinateur avec une vraie version de Windows XP. Pourquoi payer ce prix s’il y a des copies au dixième du prix et si on ne vous a jamais expliqué qu’il fallait protéger la propriété intellectuelle, surtout s’il s’agit de marques de pays riches et étrangers?

Petite image à l’aéroport de Phuket qui illustre assez bien l’état d’esprit:

Warning before departure in Phuket

Vietje

Le lièvre et la tortue…

September 3, 2009

Il y a certaines constantes dans chaque culture, mais bizarrement truffées d’exceptions.

Les Thaïlandais en général, on peut le dire, sont lents…

Ils marchent très lentement, ce qui m’a valu à plusieurs reprises de marcher sur les pieds de la personne qui me précède, tellement j’ai du mal à m’habituer au rythme de leurs pas.
Gare aux escalateurs également: ne vous avisez pas à vous tenir à peine deux marches derrière un Thaï ou vous risquez d’avoir un problème à la sortie, car il leur faut du temps pour la dégager. Un carambolage est vite arrivé.

Ceux que je côtoie travaillent lentement…

Ils mangent lentement mais tout le temps.

Mais s’il y a une chose qu’ils font très rapidement, c’est cuisiner !
Quand on pense que notre société avide de stress et d’efficacité n’a réussi à produire que des plats qui se cuisinent en min. 40 minutes, les Thaïs binaises se font tout ça en 15 minutes. Ils coupent tout en petits morceaux au préalable (d’où le fait qu’ils mangent sans couteau) avec des couteaux supers tranchants qui doivent être interdit à la vente en Europe. Ils peuvent ainsi cuisiner ces ingrédients beaucoup plus rapidement dans une poêle. C’est bon, vous connaissez tous le principe du wok.

Mais avouez que c’est tout de même paradoxal, non ?

Sylvie

Un Festival de…motos

August 20, 2009

Mon patron nous a très gentiment offert des places pour un festival de rock il y a deux semaines. Description idyllique: podium au pied d’un barrage hydraulique à 90km de Bangkok, concerts pendant 24h, thème saison des pluies,…
Nous sommes donc allés et avons été…surpris par ce qu’on a vu.
Nous sommes arrivés vers 17h, la nature avoisinante était superbe. Les voitures faisaient la file, on a eu pas mal de mal à se garer. Comme partout, des gens étaient curieux de voir le concert au loin sans payer d’entrée…

Si, je t'assure, on voit très bien d'ici!

Le barrage assez long, donc impressionnant, pas mal de monde. Il y avait à ce moment-là plus de gens aux aubettes de nourriture que devant le podium….On reconnait bien les Thaïs là…leur passion pour la nourriture dépasse tout entendement! La musique était pas mal. Que des groupes thaï, ça faisait plaisir de les voir jouer du rock.

La bouffe avant tout!
Barrage et Podium
Mais…et oui…il y avait un hic. Comme pour tout festival, il faut des sponsors. Et disons, qu’ici on n’a pas eu l’impression que c’étaient les sponsors qui supportaient le festival, mais plutôt le festival qui supportait le sponsor. Yamaha a eu pour brillante idée de battre un record au Guinness ce jour-là : la plus longue parade de mobylettes automatiques.
Imaginez-vous donc : un concert rock et 13,000 Yamaha Fino qui circulent autour. Non seulement un mélange acoustique parfait, mais également odorant et très peu dangereux pour les spectateurs en short ou jupe sans mob’…

Yamaha envahi tout!
Idéal donc !

Sylvie